Batirun : COURIR pour CONSTRUIRE

Une enseignante de l’école participe à ” La Batirun 2021 “: c est une épreuve sportive et de dépassement de soi, mais aussi un  moment de partage dans la réalisation d’ une construction. Nous allons la suivre jour après jour…..

Jour 1: vendredi 19 novembre

L’aventure a commencé ce matin. Départ de Nantes en train à 7h30, puis direction vers l’aéroport de  Paris pour 6 h d’avion.

 

La mascotte “petit loup” a pris l’avion aussi.

 

Jour 2: samedi 20 novembre

Une journée d’acclimatation et demain, c’est le lancement de la 10ème construction : une classe à l’école élémentaire de Simal.

Jour 3: dimanche 21 novembre

A peine quelques heures de sommeil et l’équipe de cette édition 2021 se retrouve au petit-déjeuner, sous les arbres, au bord du fleuve, après un réveil au chant des tourterelles.

C’est un sentiment de quiétude qui domine dans cet endroit, au bout de la presqu’île de Simal.

La journée va se dérouler au rythme de chacun afin de s’acclimater à la température ambiante qui avoisine les 35 degrés.

Deux tentes ont été installées afin de recevoir le matériel apporté dans les bagages.

En fin d’après-midi, les 53 participant(e)s prennent le chemin de l’école, à pied, à moins d’un quart d’heure de là et découvrent le chantier.

Cette année, en plus de la réalisation d’une classe s’ajoute la réfection des sanitaires qui sont en piteux état.

Le hasard fait que, ce même jour, un rendez-vous des anciens directeurs se tient là, ainsi, la Batirun est mise à l’honneur par le chant des femmes, la musique et des danses.

Le retour se fait à pied, en traversant le village.

Après le dîner, le staff de l’organisation et le staff de l’écolodge sont présentés. Vient ensuite la remise des dossards, du T-shirt, du buff Batirun, et d’échantillons Meltonic.

Une bonne nuit de sommeil s’impose avant de se lancer dans le défi.

Jour 4: lundi 22 novembre

Le chantier a commencé. Les murs montent vite et chacun s’installe à un poste.

             

 

 

  

Jour 5: mardi 23 novembre

  Le chantier a bien avancé. Les maçons montent les ouvertures et font les enduits.

Les enfants intègrent leur classe après s’être mis en rang, rituel quasi militaire ordonné par les enseignants.

                

 

 

 

Côté course

C’est une  étape particulière qui se déroule aujourd’hui puisqu’elle se déroule à la nuit tombée.

Après-midi relâche et rendez-vous aux pirogues un peu avant le coucher du soleil pour embarquer vers l’île de Firane, qui est située juste en face de l’écolodge de Sima. 

Un peu plus tôt, Raymond et Ali sont partis préparer le balisage et d’autres ont transporté le bois pour installer les feux qui serviront de repères dans la nuit. Sont partis également en pirogues, deux jakartas (moto-taxi) qui vont permettre de suivre la course.

Babacar et son djembé sont là pour “ambiancer” la ligne d’arrivée.

Dans ces conditions hors du commun, cette étape de 5 kms est très appréciée et se termine dans des pas de danse improvisés près du feu. Puis il faut repartir, dans la nuit, en confiance avec les piroguiers qui connaissent le fleuve dans ses moindres bancs de sable.

Pas de course demain. Il faudra faire travailler ses méninges, son imagination, sa logique, son agilité, son potentiel artistique, créatif…

Jour 6: mercredi 24 novembre

Jour 8: vendredi 26 novembre

Voilà, c’est le dernier jour des travaux. Demain : livraison de la classe.

Cette matinée est consacrée aux peintures intérieures, quelques retouches sur les ouvertures, la peinture spéciale tableau à appliquer et… beaucoup de petites finitions.

Côté Course

C,’est la DER et finir l’étape du jour ensemble est l’option choisie.

Le top départ est donné au parking de l’écolodge. Les points rouges permettent de se repérer dans le village et les concurrent(e)s reçoivent une dernière fois les encouragements de la population ravie d’assister à nouveau à cette course.

 Les premiers coureurs décident d’attendre les marcheurs et de rejoindre la ligne d’arrivée, tous ensemble. Les enfants sont sortis de l’école et le tann, petit à petit, voit arriver, par deux, par trois, des gamines et des gamins, en sandales, qui ne demandent qu’une chose, sans dire un mot, te prendre la main et t’accompagner au bout du chemin. Tu cours, je cours. Tu marches, je marche. D’une cinquantaine de concurrents, le dernier kilomètre s’est transformé en un défilé improbable, chaleureux, bruyant, une arrivée inoubliable au soleil couchant.

 

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